Ce texte que j’ai adoré est évidement publié avec l’aimable autorisation de Lutécia Cendrelle

Jets en pleine face. Et gratuits !

Eh toi ! Oui, toi ! Toi qui lis ici et viens t’abreuver d’histoires à durcir le jonc ou couler des fontaines. Toi qui dans tes songes tiens la laisse de Sonia ou la prends attachée au radiateur, toi qui mates Juliette léchant l’abricot glabre de sa bombasse Chloé. Toi qui me scrutes à genoux, deux glands sur la langue et une bite dans le cul.

Tu lis, tu passes, tu télécharges et tu trépasses. Pas une trace d’amour laissée sous nos textes, même pas une goutte de ton vit chaud ou une pampille de joie de ton vagin trempé. Des textes lus 16000 fois, un commentaire… Sans commentaire !

Je suis une chieuse depuis toujours. Depuis l’école où j’entraînais les autres dans des révoltes ; au boulot dans les débrayages et combats justes.

Là, je vais contacter toutes les autrices-actrices et les auteurs-menteurs de ce site qui, pour toi, gravent de l’érotisme sur leurs pages blanches et je vais lancer une grève. On va décocher « téléchargement autorisé » sur nos œuvres de cul et puis si ça ne suffit pas, nous allons retirer nos textes gratuits. Tous. Plus une histoire érotique sur Atramenta où tu ne viens que pour ça.

Une grève du service pubic sans précédent !

Tu devras te contenter de textes philosophiques de Vis9vits, ou pire : de poésies d’Iris Moon !

Je te plains.

Tu pourras redécouvrir ce qu’est la lecture. De belles nouvelles t’attendent ici, poussiéreuses, jamais sorties. Pourtant excellentes. Trop longues à lire…

Toi mémère qui sous le drap pendant que ton Archambaud ronflait, avais la main dans le pyjama et un doigt dans la chatte endormie ; toi qui rougissais en lisant sur ta tablette, découvrant des scènes torrides que tu n’avais jamais vécues ; qui mettais de la poudre de viagra dans la soupe de pépère pour être prise comme moi après tes lectures secrètes. Toi, le jeune puceau qui giclait sur l’écran, visant mal parfois de la main gauche et souillait le crépi de ta chambre, en lisant Sara de la droite.

Toi la jeune fille en fleur, aux pétales trempés de cyprine, tu te voyais à la place de Saskia, une langue fouillant tes lèvres du bas, effleurant ton piercing intime. Toi la jeune trentenaire qui n’osait pas la sodomie. Après tes lectures, d’un doigt, les joues peintes d’envie, tu voyageais dans ton soleil noir…

Vous tous, votre vie va changer.

Moi, j’ai un putain d’ego et j’aime qu’on me dise que mes textes vous ont fait jouir, mis des frissons dans la culotte, durcis les tétins, ou souillé votre kangourou. Donnez-moi votre amour !

Je suis aussi masochiste et j’adore qu’on me confie ce qui ne va pas dans mes porno-galipettes. Même si c’est hard. Être secouée ça fait du bien… Oh putain !

Alors lâchez-vous ! Quelques uns osent…

Rendez-nous un service, un service pubic. Mettez nos textes en avant avec un commentaire. Faites briller nos yeux.

Vous avez un pseudo alors aucun risque et puis peut-être que vous recevrez un merci, des effluves, un baiser, une image pour grands…

Assumez vos lectures !

Ah, j’oubliais, merci aux lecteurs qui achètent mes romans, comme celui en vente ici par exemple, « Les effluves d’une vie ».

Je vous aime !

Eh vous autres ! Oui vous ! Vous qui lisez gratuitement ici. Faites comme eux, vous aurez un morceau de moi entre vos mains, un peu de ma chair. Sentirez mes effluves. Un contact érotique, comme si vous aviez la queue posée sur mes fesses, ou la bouche pulpeuse entre mes cuisses écartées. Une fleur vous offrant ses sucs…

Baisez-moi !

• Caressez mon corps nu de vos ailes de plumes

• Anges de l’amour-feu, épanchez-vous sur moi.

• Frottez mon mal-désir, un baume qui consume

• Jouez vos phantasmes, crions avec émoi.

• Saisissez ma laisse pour une promenade

• Mains-braises sur mes reins cadençant l’abandon.

• Hurlez la vie-plaisirs, extatiques ballades

• Oui ! Possédez mes chairs, désailez Cupidon !

• Laissez-moi conduire le vaisseau-Aphrodite

• L’espace d’un instant, oublions la raison.

• Visitez ces trous noirs, refuges d’or pour bites -Affolez tous mes sens, brisez mon horizon !

Baise-moi ! Dans tes nuits fauves et dans mes jours…

Lutécia Cendrelle